Découvrez avec nous comment les machines à tisser transforment des fils en tissus époustouflants. De la vieille école aux versions modernes, plongez dans l’histoire et le fonctionnement des machines à tisser. Ne manquez pas cette immersion captivante dans l’art du tissage !
Table of Contents
ToggleUne machine à tisser est une toile faite de pièces de filature, transformée en tissu gris ou fini par tissage, préparation et finition. Nous les appelons machines à tisser pour les distinguer du tricotage. Le tissu ou l’étoffe tissé par un métier à tisser a deux systèmes de fils perpendiculaires, la chaîne et la trame, tissés selon des règles spécifiques.
Pour bien préparer le tissage, le fil passe par des étapes comme le réseau, la torsion, l’ourdissage, et l’encollage. L’équipement inclut des ourdissoirs et des machines de filature et de torsion.
Métier à navette, souvent contrôlé électroniquement, sert à tisser des motifs en chaîne et trame. La navette, une pièce étroite en plastique ou en bois avec une bobine de fil, va et vient pour créer des entrelacs et fabriquer du tissu.
Ces métiers sont moins chers, favorisant la rentabilité de la production textile, surtout pour la soie et d’autres tissus industriels. Ils sont simples à utiliser, conviviaux pour les travailleurs, et les pièces de rechange sont facilement disponibles, assurant une production sans interruption.
Métier à tisser à projectile est une machine sans navette, utilisant des projectiles métalliques en forme de balle à la place. Ces projectiles s’accrochent au fil de chaîne et le transportent dans le hangar de tissage.
Ils sont polyvalents pour produire divers tissus à la mode, réduisant le bruit extérieur en mouvement et assurant une efficacité de travail. De plus, ils sont économes en énergie, consommant environ 3 kilowatts/heure.
Le métier à tisser circulaire a son hangar autour de la machine. Il utilise des navettes circulantes pour étendre la trame sur la périphérie. Son principal objectif est de créer des tissus tubulaires, parfaits pour les vêtements, les tuyaux, les sacs, et autres sans couture.
Ce type de métier est essentiel pour produire des matériaux d’ensachage nécessaires à la stratification composite. Les versions modernes utilisent des électro-aimants pour une production rapide de vêtements.
Métier à ruban est un métier à tisser étroit qui peut tisser plus de quarante pièces ensemble. Il a un jacquard commandé par des cartes perforées pour traiter des motifs complexes comme le brocart et le matelassé.
Les cartes perforées, interchangeables, sont comme la mémoire du métier à tisser, lui permettant de se souvenir et de répéter des motifs en utilisant un système binaire.
Sur le métier à pinces, chaque touffe est maintenue par une pince en forme de bec. Elle est retirée de son support de fil jusqu’à la chute du tapis, le point d’intersection de la chaîne et de la trame. La touffe est coupée avec précision par une lame de couteau transversale.
Certains métiers à tisser utilisent des bobines au lieu d’un jacquard. Les touffes sont prélevées sur ces bobines et tissées selon le principe de la pince.
Dans un métier à jet d’eau, un jet d’eau transporte le fil de trame à travers la machine. La longueur du fil est mesurée à l’avance, et la machine fonctionne rapidement à 600 fils/minute.
Ce type de métier à tisser exerce une pression minimale sur le fil, ce qui lui permet un fonctionnement régulier sans problème. De plus, il peut produire des tissus de haute qualité avec une belle esthétique.
Les quatre opérations de machines à tisser qui préparent le fils de chaîne au tissage sont: le bobinage, l’ourdissage, l’encollage et le montage de l’ensouple sur le métier à tisser. En bref, ces opérations ont différents rôles dans le processus de tissage:
Dans les années 1970, la recherche sur les vieux métiers à navette a été stoppée. Des machines modernes, appelées machines à tisser, sont devenues plus populaires. Ces machines sans navette offrent des avantages, comme la suppression d’étapes de préparation. Elles permettent une production plus rapide et des dimensions réduites.
Il y a moins de tensions sur les fils et moins de cassures de fil. De plus, il y a moins de bruit, et elles offrent la possibilité d’automatisation. On classe les machines à tisser selon la manière dont elles insèrent la trame. Certaines sont mécaniques, avec des lances rigides, des lances flexibles, ou des projectiles.
D’autres sont non mécaniques, utilisant des jets d’air comprimé ou des jets d’eau comprimés. Elles peuvent aussi être monophasées (une trame à la fois) ou multiphasées (plusieurs trames à la fois).
Maintenant, vous avez une connaissance approfondie du fonctionnement des machines à tisser ! Si cette exploration du tissage vous a captivé autant que nous, pourquoi ne pas continuer à approfondir vos connaissances ? Rejoignez-nous dans cette aventure textile et découvrez encore plus de secrets et d’innovations sur notre blog en ligne.